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Conservation des documents portant une ou des signatures électroniques : les bonnes pratiques

Vous utilisez les signatures électroniques lors de vos transactions? Bien! Voici comment les conserver et les archiver selon les règles de l’art dans plusieurs situations courantes.

Situation A

L’agence du vendeur et celle de l’acheteur utilisent des signatures électroniques et un outil conforme de gestion électronique des documents (GED).

Les bonnes pratiques

Situation B

Les agences utilisent un outil de gestion électronique des documents (GED), un courtier utilise la signature électronique et l’autre, une signature manuscrite.

Les bonnes pratiques

Situation C

Les agences utilisent la signature électronique ainsi qu’une conservation papier des documents.

Les bonnes pratiques

AUTRES RÈGLES À RESPECTER
Signature électronique et manuscrite d’un contrat de courtage – à éviter

Afin de préserver la notion du double du contrat, il ne peut y avoir deux modes de signature différents à la prise d’un contrat de courtage : par exemple, vous signant de façon manuscrite et le client de façon électronique. Vous devriez signer électroniquement le document et l’acheminer à votre client, afin qu’il puisse lui aussi y apposer sa signature électronique.

Aucun changement de support

Quel que soit le type de gestion documentaire utilisé par l’agence ou le courtier à son compte (dossiers papier ou dossiers électroniques), les documents signés de façon électronique se doivent d’être conservés sur support électronique. Pourquoi? Un tel document comporte des informations cryptées qui permettent de vérifier l’authenticité du document. Ces informations font partie intégrante du document et doivent être conservées tout aussi longtemps que le document lui-même. C’est donc le formulaire électronique que le courtier doit faire parvenir à l’autre courtier à la transaction de façon à ce qu’il soit possible de valider l’authenticité des signatures à même le document.

Conserver le certificat d’authentification

Pour le courtier qui amorce le processus de signature électronique, il est également primordial de conserver le certificat d’authentification dans le dossier de l’agence. Ce certificat contient les informations telles que l’auteur, la date de création, le type de fichier, les dates et heures des échanges et des consultations, les adresses IP, les signataires, etc. Il peut être désigné sous différentes appellations en fonction de la solution utilisée : e-Z-Sign, de la firme e-Z-max, le désigne par Élément de preuve électronique, alors qu’Authentisign®, de la firme Instanet Solutions, le nomme Certificat de signature.

Lors de la transmission des documents au prêteur, au notaire ou à toute autre instance ayant autorité d’intervenir dans le dossier, dont l’OACIQ, l’entièreté du dossier doit être transmise, ce qui implique aussi tous les documents signés de façon électronique. Le certificat d’authentification pourrait également être exigé.

Se doter d’une procédure claire et précise

Afin d’être en mesure de satisfaire aux exigences en matière de préservation de la valeur juridique, il demeure primordial que l’agence ou le courtier à son compte se dote d’une procédure précise, surtout lors de transactions à signatures mixtes, c’est-à-dire où certains documents du dossier sont signés de façon manuscrite et d’autres, de façon électronique. De plus et surtout, dans tous les dossiers où il y a présence de signatures électroniques, les documents doivent être transmis sans délai à l’agence, même en cours de processus d’acceptation, et ce, afin d’éviter la perte de documents.

En résumé, que l’on privilégie la gestion documentaire papier ou électronique, il faut se rappeler que tout document signé de façon électronique devrait être conservé dans son format d’origine et ne devrait subir aucun changement de support ni transformation.

Pour toute question, communiquez avec Info OACIQ à info@oaciq.com, ou encore au 450 462-9800 ou 1 800 440-7170.

Besoin de vous rafraîchir la mémoire? Nous vous invitons à consulter l'article suivant, portant sur la signature électronique :

 

Numéro de référence
201595
Dernière mise à jour
27 mars 2019