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Comment bien vous préparer

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3 Votre Contrat de courtage – Vente

Lorsque vous choisissez de faire affaire avec un courtier pour la vente de votre propriété, vous devez signer un Contrat de courtage exclusif – Vente ou un Contrat de courtage non exclusif – Vente. La raison est simple : ce contrat, comme tous les formulaires élaborés par l’OACIQ, a été fait pour votre protection, en veillant à ce que votre transaction se déroule dans le respect des règles de la Loi sur le courtage immobilier.

Le courtier doit utiliser l’un des formulaires de contrat de courtage vente suivants, selon le contexte, et il devra bien vous expliquer son contenu :

Ces formulaires prévoient notamment :

  • Dans le cadre du contrat exclusif : que votre courtier sera le seul intermédiaire avec lequel vous ferez affaire pour la vente de votre propriété pendant la durée de ce contrat;
  • Vos droits et obligations ainsi que ceux de votre courtier;
  • Dans le cadre du contrat exclusif : que le travail du courtier sera rétribué lorsque vous accepterez une Promesse d’achat et que toutes les conditions auront été remplies (à l’exception de la signature de l’acte de vente).
  • Dans le cadre du contrat non exclusif : que le travail du courtier est rétribué si la propriété est vendue pendant la durée du contrat et que le courtier avait été la cause efficiente de cette vente. Le courtier est la cause efficiente de la vente si une personne a acheté un immeuble auquel ce courtier l’a intéressée pendant la durée du contrat.

Parlez-en à votre courtier

Avant de remplir le contrat de courtage, demandez à votre courtier de vous informer sur les façons de promouvoir votre propriété qu’il emploiera afin d’augmenter sa visibilité. Parmi celles-ci : la publicité (ex. : journaux, revues, sites internet, médias sociaux), les pancartes, les visites libres, et l’inscription à un service de diffusion d’information entre agences et courtiers. N’hésitez pas à lui en proposer!

Bon à savoir

Un courtier ne peut modifier les formulaires obligatoires de courtage résidentiel édités par l’OACIQ pour y retirer des mentions obligatoires, par exemple la mention sur les conditions de partage de la rétribution des courtiers impliqués dans la transaction. Il ne peut non plus apporter de modifications qui feraient en sorte de diminuer ses obligations envers vous. Toutefois, il pourrait apporter des modifications au contrat avec le temps, par exemple pour prolonger la durée de celui-ci, modifier le prix de vente, ou encore ajouter de nouveaux éléments affectant l’immeuble au formulaire Déclarations du vendeur sur l’immeuble. Dans ce cas, les modifications seront apportées à l’aide du formulaire Modifications.

Les documents à fournir à votre courtier

Lors de la signature de votre contrat de courtage, ou dans les meilleurs délais suivant celle-ci, vous devrez notamment fournir à votre courtier :

  • Le certificat de localisation décrivant l’état actuel de l’immeuble;
  • Votre acte de vente;
  • Les factures justifiant l’exécution de travaux (réfection de la toiture, changement de fenêtres ou autres rénovations);
  • Les comptes d’électricité et de gaz, les comptes de taxes scolaires et municipales;
  • Tout document nécessaire au dossier, portant par exemple sur les installations septiques et l’alimentation en eau.
  • Dans le cas d’une copropriété, la déclaration de copropriété, les états financiers, les procès-verbaux des dernières réunions et les informations sur le fonds de prévoyance sont requis.

  • S’il s’agit d’une propriété à revenus, les copies des baux en vigueur devront être remises au courtier.

Puis-je vendre par moi-même tout en faisant affaire avec un courtier immobilier?

Oui. Le Contrat de courtage exclusif – Vente peut être modifié pour autoriser le propriétaire à offrir lui-même son l’immeuble en vente sans que cela n’affecte le caractère exclusif du contrat de courtage. Toutefois, cette autorisation demeure à la discrétion du courtier et doit être indiquée clairement à la clause 11.1 du contrat de courtage. Ceci afin d’éviter toutes sources de conflits concernant la provenance de l’acheteur, le droit ou non de réclamer une rétribution et le prix de vente de l’immeuble qui sera affiché. Pour plus de détails à ce sujet, consultez l’article Contrat de courtage exclusif : le courtier peut-il autoriser son client à offrir l’immeuble en vente par lui-même?

Bien comprendre les clauses

1 - Identification des parties

2 - Objet et durée du contrat

3 - Description sommaire de l’immeuble

4 - Prix et conditions de vente

5 - Signature de l’acte de vente et occupation

6 - Services de diffusion d’information

7 - Rétribution

8 - Déclarations et obligations du vendeur

9 - Obligations de l’agence et du courtier

10 - Changement affectant l’agence ou le courtier par contrat de courtage

11 - Autres déclarations et conditions

12 - Annexes

13 - Interprétation

14 - Conciliation, médiation et arbitrage

15 - Signatures

Et si je veux résilier le contrat de courtage?

Vous êtes tenu à l’exécution de vos obligations au contrat de courtage à compter du moment où vous êtes en possession de votre exemplaire signé par vous-même et votre courtier.

Toutefois, vous pouvez résilier votre contrat à votre discrétion dans les trois jours suivant la réception de votre exemplaire original. C’est ce qu’on appelle le « droit de dédit ». C’est un droit qui vous appartient, qui est à votre bénéfice et auquel vous ne pouvez renoncer.

De plus, vous pouvez mettre fin à votre contrat de courtage avant la date d’échéance indiquée au contrat, à moins qu’il contienne une clause à l’effet qu’il n’est pas résiliable. Dans ce cas, vous ne pouvez y mettre fin, quelle que soit la raison invoquée, à moins d’obtenir le consentement du courtier.

Pour sa part, le courtier ne peut mettre fin à son entente de services avec vous avant la fin à moins de motifs sérieux (ex. : non-collaboration ou obstruction de votre part qui empêche la réalisation de ses obligations déontologiques).

Bon à savoir

À la suite d’une résiliation, le courtier pourrait réclamer les frais et dépenses encourus pendant la durée du contrat de courtage (tels des frais de publicité ou de kilométrage, avec preuves à l’appui), ou encore une somme représentant le préjudice subi (comme le montant de rétribution dont il aurait été privé). Dans de tels cas, le dirigeant d’agence peut être de bon conseil.